Varatraza, un vent de désirs

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11 commentaires pour Varatraza, un vent de désirs

  1. Un bon livre à livre à lire, pour un lecteur averti ou non!!!

  2. dlcb26 dit :

    coucou, j’ai terminé le roman. j’ai rédigé ma critique sur Babelio, je te la mets ci-dessous, même si on en reparlera au book club. Je reviendrai peut-être un peu plus tard sur ce que j’ai écris, ayant trouvé une formule plus adéquate ou souhaitant ajouté autre chose, mais merci de nous avoir proposé cette lecture et hâte de rencontrer l’autrice !
    « Lecture commune de notre bookclub, nous allons rencontrer l’autrice à la fin du mois (septembre 2002).
    Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire (la tristesse ambiante ? la rentré des classes ? la fin de l’été ?), j’ai tout de suite apprécié l’écriture très poétique, évocatrice, qui nous immerge pleinement dans l’atmosphère du pays. Si la narratrice relit son histoire depuis la France où elle est rentrée, on plonge avec elle dans ses souvenirs jusqu’à les ressentir soi-même ou du moins leur puissance évocatrice a fait remonter chez moi d’autres souvenirs de voyages. A la seconde moitié du livre, bien que le roman soit triste et qu’on sent venir le drame, je ne l’ai plus lâché, car je voulais comprendre ce qui s’était passé, le pourquoi et surtout le comment. On regrette de ne pouvoir échapper à la fin à la dureté et la fatalité de la vie dans ces pays de misère, j’aurais aimé une « happy end » pour couronner cette relation si forte entre la femme et l’enfant, mais cela aurait été sûrement bien trop loin de la réalité, de la vraisemblance, hélas!
    Le roman retranscrit bien la rencontre entre les cultures, le décalage qui existe même s’il semble parfois -trompeusement- s’estomper avec la complexité de ces relations entre expatriés et « locaux », mais c’est aussi un bel hommage à l’universalité de l’amour maternel, au-delà des cultures et des couleurs de peaux. Ellen, l’héroïne et narratrice, se laisse prendre au piège des sentiments et y laissera un morceau de son coeur et ne sera plus jamais la même, ce qui -je crois- est assez inévitable quand on séjourne longuement dans un autre pays que le sien, encore plus s’il y a un grand décalage entre ce pays et celui d’origine. Si j’ai parfois eu envie de la secouer un peu, j’ai trouvé le personnage d’Ellen touchant et attachant.
    Je ne suis jamais allée à Madagascar, j’en ai seulement beaucoup entendu parler par des expatriés en VSI, mais certaines scènes m’ont fait penser à Haïti où j’ai passé un mois et demi dans les bidonvilles, notamment les scènes dans les rues, les enfants abandonnés, la mendicité, l’insécurité prégnante … ou à l’Inde aussi.
    En bref : avec une certaine pudeur mais sans fard, le roman évoque la dureté de la vie dans certains pays en voie de développement et la difficile place à trouver pour chacun dans ce monde comme plombé, que l’on soit étranger ou « local », … On se laisse porter autant par la mélancolie de l’histoire et la poésie de l’écriture.
    Un premier roman que je trouve réussi, dans l’expression des sentiments
    Une envie aussi d’en apprendre plus sur l’histoire malgache que je ne connais pas »

    • missycornish dit :

      Hello Delphine! Merci pour ce super commentaire qui fera sûrement plaisir à l’auteure si elle passe par là. Je vois qu’on a eu plus ou moins le même ressenti. J’aurai aussi aimé y déceler une pointe d’optimisme dans tout ce chaos. Je vais commencer Zebu boy pour le thème des îles sur Madagascar. Ça a l’air pas mal.

  3. Chicky Poo dit :

    C’est chouette que tu aies pu rencontrer l’autrice 🙂 Je t’avoue que (encore une fois) ce n’est pas le genre de lecture qui m’attire, mais après tout pourquoi pas ? J’avais une amie Malgache, on s’est perdues de vue avec le temps…

    • missycornish dit :

      Bonjour Chicky Poo, je t’avoue que ce n’est pas non plus le genre de lecture que j’aime non plus d’habitude. Je suis un peu sortie de ma zone de confort avec le club lecture. C’était intéressant même si le roman était très sombre. Je reviens cette semaine avec d’autres billets plus légers. Dommage pour ton amie malgache. Mes souvenirs de Madagascar sont aussi bien lointains.

  4. rachel dit :

    Oh ta madeleine en fin de compte….et tout un roman…merci pour nous avertir…..en tout cas du cote un peu desespoir du livre….mais cela semble bien

    • missycornish dit :

      Oui Rachel, je pense que tu résumes parfaitement bien mon ressenti. C’est un roman qui m’a touchée parce qu’il m’a rappelé ma jeunesse. Oui je pense que ce n’est pas un roman à mettre entre toutes les mains, c’est un peu plombant mais l’écriture est si belle.

  5. Sophie dit :

    Merci infiniment pour cette lecture fine et sensible. Nous essayons chez Dodo vole, de donner à lire « Madagascar vu de l’intérieur », et la voix des expatriés a aussi sa place dans notre collection. Nous sommes très fiers de porter ce premier roman de Jeanne Elise Fontaine.

    • missycornish dit :

      Merci de votre visite. Je serais très heureuse de faire la promotion d’autres romans de ce genre si vous avez un catalogue. Le thème des îles étant notre prochaine escale le mois prochain.

  6. Marjorie de Bazouges dit :

    Comme toi j’ai été happée par ce roman très fort et dérangeant. J’avoue que Ellen malgré sa gentillesse m’a agacée, se posant parfois en juge de l’attitude des vazaha vis à vis des Malgaches ( les « mais je t’aime » ) mais au moment le plus crucial n’étant pas capable de réagir et d’aller au bout de cet amour pour cet enfant. C’est malheureusement là tout le problème de ce genre de pays . On vient de l’extérieur, on n’a pas routes les clés, on ne maîtrise pas la langue et on se retrouve en minorité dans sa propre maison. Et autour de nous il y a tout un monde dont on ne fait pas partie. Je plains Ellen….
    Mais c’est un beau texte et l’auteure a vraiment un talent pour l’évocation des sentiments profonds de son personnage. J’ai beaucoup pleurée et j’ai été soulagée de refermer le livre….

    • missycornish dit :

      Je pense que c’est un roman finalement assez intimiste, réservé aux personnes qui connaissent bien Madagascar. Je me demande ce que penseront les autres dans le club lecture du roman. Ellen comme elle le dit si bien est entre parenthèse de toute façon et ne pourra jamais vraiment faire partie du pays. Je ne sais pas par contre si j’ai aimé vraiment le roman, en tout cas il est marquant.

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