L’Amant de la Chine du Nord

la chine du nord

Suite à l’agréable découverte littéraire d’un Barrage contre le Pacifique, j’ai souhaité poursuivre l’exploration des contrées indochinoises en me plongeant à nouveau dans une lecture « durassienne ». En outre, m’étant récemment inscrite chez Heide à un challenge consacré à Marguerite Duras (pour vous inscrire c’est ici!), il me fallait bien honorer ma promesse en lisant plusieurs de ses romans. Je m’étais donc procuré pour cette circonstance ce titre incontournable, un roman emblématique de l’œuvre de cette romancière française illustre. Je vous l’avoue sans détour, la magie de son écriture magnétique pourtant parfois déroutante et qui m’avait séduite à la lecture du « Barrage », a une fois de plus opéré. J’ai été d’emblée envoûtée par le style épuré bien que poétique de l’Amant de la Chine du Nord. Mon bonheur a été à son apogée après avoir découvert une magnifique adaptation cinématographique datant de 1992 et réalisée par Jean-Jacques Annaud, à qui l’on doit notamment le très beau film Sept ans au Tibet. Ni une ni deux, j’ai lu le roman puis ai visionné le film dans la foulée.

L’Amant de la Chine du nord est la réécriture d’un Barrage contre le Pacifique publié en 1984. Ce récit discontinu redonne ses titres de noblesse au personnage du Chinois que Duras dépeint ici sous les traits d’un homme séduisant éperdument épris d’une jeune fille de quinze ans.

La voiture l'Amant

Dans les années 30 de l’entre-deux guerres une jeune française fait, durant la traversée d’un bac sur le Mékong, la connaissance d’un riche Chinois à l’élégance rare. L’homme est au premier regard subjugué par cette demoiselle solitaire qui voyage seule sans se soucier de sa sécurité, encore moins des convenances. « L’enfant » (comme la surnomme la narratrice tout au long de l’histoire) est quant à elle attirée par les manières raffinées de cet homme au costume immaculé et aux chaussures vernis, tout comme par sa limousine noire rutilante. Après avoir échangé quelques banalités, le Chinois lui propose de la conduire en auto à son pensionnat plutôt que de prendre un bus avec les indigènes. La fille accepte. C’est dans l’intimité de cette habitacle que débute les prémices d’une liaison sulfureuse. La proximité de leurs corps, le frôlement de leurs mains vont engendrer des sentiments contrariés chez les deux protagonistes donnant naissance à une passion dévorante. Après cette rencontre hasardeuse, chaque jour, au vu et au su de toute la communauté française désapprobatrice, l’enfant s’engouffrera dans la limousine noire stationnée devant sa pension pour rejoindre son amant qui l’attend fiévreusement dans un appartement à Cholen. C’est dans cette garçonnière, sous la chaleur suffocante des soirées d’été, que le Chinois l’initiera aux plaisirs de l’amour.

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Marguerite duras Noir et blancIl est difficile de déterminer qui parle dans ce roman, l’auteur ou la narratrice ? Les deux étant étroitement liés. Marguerite Duras se plaît à brouiller les pistes, alternant le ‘je’ autobiographique et la troisième personne du singulier, et laissant ainsi au lecteur le soin de démêler lui-même cet imbroglio de souvenirs. Étrangement, l’identité des protagonistes subalternes est bien plus dévoilée comme si ces derniers n’étaient- a contrario des « héros » au caractère hautement romantique – qu’un gigantesque décor censé renforcer l’authenticité du récit. L’auteure ne nous dévoile pas davantage quant à leur physique et a recourt à divers autonymes pour dissimuler la véritable identité de ses personnages principaux. On ne connaîtra ainsi jamais les prénoms du Chinois, de l’enfant, de la mère ou même du frère aîné, cet homme tyrannique et opiomane alcoolique qui sème la terreur au sein de la sphère familiale. En revanche, le deuxième frère de « l’enfant », lui a un nom, il se prénomme Paulo. La romancière insiste d’ailleurs beaucoup sur ce protagoniste puisqu’il a été son premier grand amour. Elle éprouve pour lui une attirance ambiguë malgré la crainte de l’inceste qui frêne d’abord son désir. Toutefois cet interdit sera vite levé, l’héroïne étant avant tout un personnage transgressif. Cette dernière ne se plie jamais à la morale, elle préfère faire ce que lui dicte son instinct et assouvir ses pulsions. Ainsi si Duras s’attarde peu sur le portrait de ses protagonistes principaux, les scènes charnelles sont en revanche décrites avec minutie.

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En effet, la force du désir est le principal moteur du roman. Bien que le Chinois soit le catalyseur de cette découverte sexuelle, la jeune fille recherche cette émotion sous toute ses formes et ne se cantonne pas essentiellement à cette relation passionnelle. J’ai d’ailleurs été décontenancée par le lien, bien qu’indéfectible, particulièrement équivoque qu’entretient l’héroïne avec son frère Paulo. Dans l’adaptation cinématographique le cinéaste français n’a fait qu’effleurer cet aspect du livre. Il s’est en revanche bien plus intéressé à l’attirance mêlée d’admiration qu’éprouve « l’enfant » pour sa camarade de pension Hélène Lagonelle aux courbes affolantes. En somme, la narratrice désire tour à tour son frère, le Chinois, Hélène et même son serviteur Thanh qui la vu grandir. La jeune fille ayant évolué dans un climat d’inceste et de violence constance, il n’est pas surprenant qu’elle soit elle-même déjà abîmée par son train de vie. Son visage pourtant jeune est d’ailleurs marqué par les coups du sort qui se sont acharnés sur elle tout au court de son existence, ses yeux ont la dureté d’un adulte désabusé. « J’ai un visage détruit » dira t-elle dans les premiers chapitres du roman, une phrase reprise dans le film par la voix rocailleuse et hypnotisante de Jeanne Moreau.

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Les personnes qui gravitent autour de « l’enfant » sont tout aussi détruits. C’est le cas de « la mère », une femme perverse que le lecteur voit progressivement sombrer dans la folie. Tout comme dans le Barrage, cette dernière peu scrupuleuse vendrait ses enfants corps et âmes pour en soustraire quelques yen. La mère et le frère tyrannique marqueront ainsi durablement la narratrice. La jeune française ne pardonnera jamais à cette femme démissionnaire sa préférence flagrante pour son fils aîné, un homme dégénéré qui martyrise sa sœur et en particulier son frère Paulo.  Ce dernier, un garçon vulnérable, demeurera à jamais traumatisé par son enfance malheureuse.

L'Amant 4Pour son adaptation, Jean-Jacques Annaud s’est essentiellement focalisé sur la relation amoureuse entre le Chinois et l’enfant, incarnés respectivement à l’écran par Tony Leung et Jane March. Le choix du casting a été fait consciencieusement (à la recherche de la perle rare, l’équipe aurait auditionné plus de mille jeune fille avant de se décider) puisque la belle actrice britannique Jane March ressemble à s’y méprendre à Marguerite Duras à l’âge de quinze ans. Quant à Tony Leung, j’ai eu un coup de cœur pour cet acteur. Son jeu est toujours en finesse. Le Chinois reste le personnage le plus émouvant. Il a, à la différence de l’enfant, un visage très expressif où se lit la culpabilité douloureuse qui le submerge à chaque fois qu’il est consumé par son désir irrépressible pour la jeune fille. Les scènes les plus belles sont souvent les siennes, comme celle où, abattu, il s’allonge à même le sol, pour noyer son chagrin d’amour dans l’opium de la même façon que son père l’avait fait avant lui après la mort de son épouse.

A noter que la romancière souvent décriée pour son écriture provocatrice aurait renié l’adaptation de Jean-Jacques Annaud. Une réaction peu surprenante puisque le réalisateur n’a pas vraiment respecté la pensée artistique de Duras. En effet, cette adaptation a donné un souffle plus romanesque au roman. Or, l’œuvre originale était caractérisée par une déconstruction de la narration traditionnellement classique. Les mauvaises langues diront que Jean-Jacques Annaud a sacrifié l’histoire de Duras au profit du septième art. Possible, toutefois, ce choix « bankable » reste à mon sens judicieux. Je pense qu’il a permis à un large public d’accéder à l’univers éparpillé et souvent décousu de cette écrivaine singulière, ces romans étant parfois malgré leur brièveté peu acccessibles. De plus, l’œuvre aurait-elle vraiment pu être adaptée telle quelle ? Même si Duras a elle-même écrit des scenari, l’experience de Moderato Cantabile portée à l’écran par Peter Brook s’est révélée à mon sens un désastre (j’entend déjà les puristes gronder!). Certes, l’adaptation a été adulée par une certaine élite (un tantinet snob) parce qu’elle sortait des sentiers battus, reste que j’ai visionné ce long-métrage et que je l’ai trouvé mortellement ennuyeux.

L'Amant 3The lover bien qu’étant un film érotique (n’ayons pas peur de le dire!) est une merveilleuse fresque romanesque, une ode au plaisir des sens, qui ne verse- malgré ses thèmes subversifs- jamais dans la vulgarité ni dans une atmosphère malsaine. Les décors sont somptueux, la musique pleine de poésie est enivrante et les acteurs sont tout simplement remarquables. Ce film est sans conteste devenu l’un de mes favoris. J’y ai retrouvé une atmosphère sensuelle analogue au Voile des illusions, une autre adaptation cinématographique inoubliable d’un roman de Somerset Maugham.

Du grand art comme on en fait malheureusement plus !

Le blog Perspectives Voyageuses nous propose de visiter Saigon, la ville où l’héroïne a étudié en photos. Une idée très originale qui me donne envie de prendre le large vers des destinations inconnues. Le site est aussi agrémenté de nombreux extraits du livre. Pour y jeter un coup d’oeil c’est ici!

Zoom sur l’auteur :

Duras Zoom sur l'auteur

Marguerite Duras, cinéaste française réputée pour ses thèmes vilipendés, est née en Indochine en 1914 et est décédée à Paris en 1996. Son œuvre par sa forme innovante caractérisée par la primauté des dialogues et l’absence quasi-totale d’événements, rompt avec les conventions. Bien que Duras est souvent classée dans la catégorie des « nouveaux romanciers », elle se considérait avant-tout comme une affranchie. L’écrivaine remportera le prix Goncourt durant l’année de la publication de l’Amant, son roman le plus authentique.

Voici la bande-annonce:

Lu dans le cadre du challenge Marguerite Duras

Challenge duras

Je vous retrouve dès que possible pour un nouveau dossier, cette fois-ci dédié au roman La promesse de l’aube de Romain Gary.

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28 commentaires pour L’Amant de la Chine du Nord

  1. Xavier C dit :

    Merci pour cet éclairage sur ce roman, qui m’a fait réfléchir en contrepoint de l’avis que j’avais donné sur le roman « L’amant » et sur le film « L’amant », dans des colonnes voisines, à l’occasion du défi « Évasions tropicales » :
    http://mesdefislitteraires.blogspot.fr/2012/09/les-liaisons-difficiles.html
    Cela ne me rendra pas fan de Duras, mais j’ai apprécié cette approche construite et argumentée. C’est là toute la richesse des échanges qui peuvent naître de ces défis partageurs !

  2. Armelle dit :

    Autant je n’ai pas aimé « L’amant », qui a été couronné par le prix Goncourt et que je trouve bâclé, autant je me suis laissée envoûter par « L’amant de la Chine du nord », un texte plus long, plus complet, tout aussi ambigu mais au charme indéniable. Il y a une musique et un climat d’une extrême sensualité, nous sommes plongés dans les moiteurs du pays et de cette passion interdite. Quant au film, la première vision au cinéma m’avait tout de même un peu choquée par la crudité des scènes, surtout que j’étais en présence de ma mère et que je ne m’attendais pas à un film aussi torride. Mais, vu une seconde fois à la télévision, où l’écran moins large avait peut-être quelque chose de plus pudique, j’ai beaucoup aimé et, comme vous, ai été prise par la présence si élégante de Tony Leung, un magnifique acteur dont j’ai adoré la dernière prestation dans  » The Grandmaster » de Wong Kar-wai.

    • missycornish dit :

      Je n’ai toujours pas lu l’Amant du prix Goncourt. Pour ce qui est de l’acteur, j’ai trouvé qu’il crevait l’écran. La fille de toute façon, j’ai toujours trouvé que c’était une garce même dans le livre, mais le « héros », lui m’a touché, c’est vraiment le personnage du grand romantique, il jouait tout en finesse. Avez-vous vu le long-métrage « In the mood for love »? C’est une petite merveille. J’aime aussi l’acteur, il a un sacré charme et l’héroïne porte des robes chinoises somptueuses, sans parler de la bande-son faite par Bryan Ferry. Hum j’ai bien envie de le visionner une fois de plus pour en parler sur le blog. Je viens de recevoir un film cambodgien intitulé « Un soir après la guerre », je ne sais pour l’instant si c’est un beau film mais il est passé durant un festival à Cannes en 1998. Si c’est bien j’en parlerai également. J’ai hâte de vous voir pour pouvoir bavarder avec vous. Je vous appelle demain. A très bientôt et merci de votre visite!

  3. Lili dit :

    Encore un billet brillant, comme toujours ! Perso, je suis mitigée sur ce que j’ai lu de Duras mais j’avais bien aimé « L’amant » même si ce n’est pas ma lecture préférée de l’auteur ! Si tu veux continuer dans l’exploration, je te conseille « La douleur ».
    Bisettes douces !¨¨*

    • missycornish dit :

      Il parait que la douleur c’est très bien. Je ne l’ai pas dans ma PAL mais je finirai par l’acheter. En ce moment j’essaie de lire les livres de ma bibliothèque.

  4. alexmotamots dit :

    Une ré-écriture de « Un barrage contre le pacifique » ? Je ne savais pas . J’avais adoré ce roman.

  5. Ondine dit :

    Bravo pour ta jolie plume, je me suis régalée en lisant cet article !
    Le film m’a beaucoup touchée, à l’inverse du roman…J’en parle d’ailleurs sur mon blog.
    J’ai moi aussi craqué sur Tony Leung, hi, hi !

    Qu’as-tu pensé de « Blue Jeans » ?

    Passe d’excellentes vacances !

    Bises aquatiques.

    • missycornish dit :

      J’ai écouté Blue Jeans et j’aime beaucoup! As-tu écouté Dark Paradise? J’écoute l’album en boucle. Je trouve que les paroles sont très bien écrites.

      Pour ce qui est de l’Amant merci! Je vais de ce pas lire ton billet.

      Je pars en Grèce cet été! Toi aussi profites-bien de l’été!

    • missycornish dit :

      Je ne trouve pas ton billet sur ton blog. Est-ce que tu peux me donner ton lien? Bisous

      • Ondine dit :

        J’ai l’album, et « Dark paradise » est l’une de mes favorites ! J’ai écouté la version d’un
        jeune violoniste sur youtube et j’en ai pleuré ! Par contre, je ne suis pas fan de son écriture…
        Si tu savais à quel point j’envie ton voyage en Grèce !!
        Mon article se nomme : Asie et sensualité ».
        Bon week-end !

        • missycornish dit :

          Non? je trouve que les paroles sont très nostalgiques. Elle me fait penser à un fantôme. J’adore! Je vais aller voir ton billet ce soir alors. ça m’intéresse. J’ai hâte de partir, là je suis en train de chercher quelqu’un pour garder mon chien. Bisous et bon weekend!

          • Ondine dit :

            Ce que j’adore chez cette chanteuse c’est sa voix et l’atmosphère de son album, que je trouve cinématographique et, comme tu le soulignes, « fantômatique ».
            As-tu vu « Gatsby le magnifique » ?
            Passe quand tu veux (et quand tu peux !) !
            Gros bisous !

            • missycornish dit :

              Oui j’ai vu Gatsby et j’ai aimé. J’étais un peu inquiète au départ mais je me suis très vite fait au décor et au rythme. Et puis j’ai trouvé Di Caprio époustouflant. Quand penses-tu? Il m’a vraiment fait de la peine.

            • Ondine dit :

              J’ai moi aussi aimé ce film. J’ai toujours été très sensible, réceptive envers Di Caprio, donc, oui, je l’ai encore une fois trouvé touchant. Il ne me reste plus qu’à me procurer le roman.
              A ce propos, j’ai lu que Lhurmann et ses acteurs se sont également inspirés d’une nouvelle de Fitzgerald où apparaît Gatsby…

            • missycornish dit :

              Tiens je n’ai jamais entendu parler de cette nouvelle. J’aimerais bien aussi relire Gatsby mais je me le réserve pour la rentrée.

  6. Lou dit :

    je suis ravie de découvrir ton blog grâce à tes commentaires, je vais me régaler en lisant tes billets ! Bon là il est un peu tard, je commence à m’endormir et m’étais promis d’aider cette pauvre Miss Mackenzie à sortir vivante d’un dîner chez le pasteur (eh oui, LC de Trollope pour le 30 mais ce n’est pas gagné !!), mais je prévois de prochaines visites pour très bientôt 🙂

    • missycornish dit :

      Merci de ta visite. J’ai délaissé cette lecture. Peut-être devrais-je vous rejoindre pour la terminer? Je viendrais te lire. Je serais curieuse de connaître ton avis.

  7. grigrigredin dit :

    Je vois que tu poursuis tes lectures de Duras… Je compte bien en faire autant, sans doute après la rentrée. Je veux mettre un peu de distance entre ma lecture de « La douleur » et celle du prochain titre que je choisirai. Je veux retrouver un plaisir intact…

  8. cleanthe dit :

    Comme Denis, j’ai investi dans les deux Pléiades. Et j’ai mis plusieurs Duras au programme de mes lecture d’été, qui sera printanier pour moi, car je le passe entre la Mer du Nord et la Baltique..

    • missycornish dit :

      Ro! Le chanceux! J’aimerais bien aussi partir. Le soleil ici a du mal à montrer le bout de son nez. J’ai hâte de lire tes billets alors. Es-tu inscris au challenge d’Heide?

  9. Mind The Gap dit :

    J’ai vu le film mais le seul livre de duras que j’ai essayé de lire (j’ai oublié le titre mais c’était un recueil de textes très courts) ne m’a pas s »duit, je n’ai même pas dépassé le quart du livre. Il faudrait que je tente à nouveau…pourquoi pas.

    • missycornish dit :

      Elle a un style très particulier,une écriture dépouillée différente des romans classiques. En fait, elle a inspiré la structure de nos romans actuels. Toute ne me plait pas dans l’oeuvre de Duras mais j’ai trouvé l’histoire autour du Chinois passionnante.

  10. denis dit :

    très bel article sur ces livres (l’amant de la Chine du Nord et l’amant dont est tiré le film)
    Duras sera toujours étonnante et envoûtante, cet été je vais poursuivre avec le marin de Gibraltar pour suivre l’ordre chronologique de la pléiade, un régal à l’avance
    bel été bien de lectures agréables

    • missycornish dit :

      Merci Denis! J’ai en effet vu qu’il existait deux versions légèrement différentes mais j’ai préféré lire celle-ci (la couverture me plaisait mieux). J’ai aussi lu Moderato Cantabile, il ne me reste plus qu’à chroniquer ce livre. Je n’ai pas ce titre, ni la collection de la Pléiade, c’est dommage. Peut-être que je me l’achéterais pour avoir l’oeuvre complète. Bon été à toi aussi! Avec nos PAL chargées, je pense qu’on aura de s’occuper si le temps pourri persiste!

      • denis dit :

        la pléiade est géniale : deux tomes parus pou un budget de 120 € environ, tu as la moitié de son œuvre, ramené au nombre de livres que cela représente c’est vraiment pas cher
        et oui les PAL sont chargées et il vaut mieux lire à l’ombre d’un arbre que recroquevillé près d’une cheminée. L’été finira bien par arriver, on y croit

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