26/10 à 9h :

Le fameux grand read-a-thon d’Halloween a enfin débuté ! Et… j’ai déjà manqué la première soirée… J’entre dans la danse tardivement… Comme d’habitude… Je suis pourtant en vacances depuis quatre jours mais  pour ma défense, j’ai une grippe carabinée, une de celles qui vous clouent quasiment au lit, et elle ne me quitte plus depuis une semaine ! Je suis déjà dans l’ambiance, je ressemble à une zombie! Je ne suis d’ailleurs bonne à rien, tout comme ma petite fille qui est, elle aussi, malheureusement malade. Nous sommes toutes les deux prises régulièrement de quintes de toux violentes et sommes enrhumées au point de respirer en apnée. Bref, cela commence moyennement bien… 

Qu’à cela ne tienne, j’aurais été bien déçue de ne pas une fois encore apporter ma petite contribution à l’événement. Si hier j’ai peu lu, (j’ai surtout lu un roman qui n’a rien avoir avec la thématique d’Halloween, La librairie des flots tranquilles de Jenny Golgan) j’ai tout de même visionné une série télévisée fort sympathique et idéale pour cette saison automnale, The good witch, Un soupçon de magie pour sa version française), mon pécher mignon actuel que je « binge-watch » chaque soirée en compagnie de mon homme de Cro à raison de trois épisodes ! (rien que ça me direz-vous, on sent que ce sont les vacances). 

Voici le teaser en français:

Cette série télévisée, une production de Hallmark, (la même qui produit régulièrement de gentils navets romantiques de Noël pour nous distraire et nous faire patienter en attendant le Réveillon) a débuté officiellement en 2015 sur les chaînes américaines. J’ai toujours aimé moyennement ses téléfilms qui dégoulinent de niaiserie mais étrangement, il semble qu’en vieillissant, mon côté fleur bleue ait resurgi et s’accentue au fil des ans. Je me suis donc adoucie (ou ramollie selon le point de vue…) car j’aime particulièrement les bonnes vieilles histoires de familles où les personnages s’aiment et s’unissent pour surmonter l’insurmontable malgré les péripéties et surtout les coups du sort qui jalonnent constamment leur vie. Les premières saisons de The good witch sont disponibles sur Netfix, il y en a en tout sept, de quoi s’occuper tout l’hiver. Si vous aimez l’ambiance Gilmore Girls et le film Les Ensorceleuses (que j’adore!), cette série feel-good vous enchantera. C’est une délicieuse friandise dont je me délecte chaque soir et que j’attends toujours avec impatience. J’ai dû hier me faire violence pour ne pas la visionner jusqu’à minuit ayant été prise d’une nouvelle insomnie à cause de ce satané rhume qui m’empêchait de respirer. 

De quoi parle cette série?

The good witch relate la vie de Cassie Nightingale, une femme ravissante, étrange et mystérieuse, propriétaire de Grey House, une fabuleuse demeure ancienne qu’elle va peu à peu transformer en un ravissant Bed and Breakfast. Cette bâtisse fantastique aurait appartenu à son ancêtre, Lady Grey, et se trouve à Middleton, une petite bourgade américaine bien sympathique où il semble se passer bien des choses… On suit ses aventures sentimentales et familiales avec bonheur et on s’attendrit à mesure que Cassie s’intègre progressivement dans ce coin rural très à cheval sur les traditions. Cassie va bousculer les habitudes des habitants et révolutionner leur mode de vie grâce à sa magie car il semble bien que notre héroïne possède (évidemment) des dons particuliers qui lui permettent d’envoûter son monde… Il y a incontestablement de la magie dans l’air même si celle-ci est savamment dosée. La sorcellerie est un peu présente en filigrane mais elle est davantage un prétexte pour proposer une série familiale très sympathique et tout public, bourrée de bons sentiments, ce qui reconnaissons-le fait parfois beaucoup de bien. C’est en tout cas devenu ma dose quotidienne de serotonin car je ne me lasse pas de son ambiance chaleureuse et réconfortante. 

Grey House, la maison chambre d’hôtes de la série t.v.

Je vous recommande chaudement cette série, vous ne serez pas déçus ! Je me suis profondément attachée aux personnages que j’ai trouvés d’ailleurs touchants (j’ai réussi à verser ma petite larme à plusieurs reprises…). J’ai d’ailleurs visionné hier un très bel épisode dédié à Halloween et j’ai adoré la palette de tons ocres présente dans chaque scène. Un vrai feu d’artifice de couleurs automnales qui m’a enchantée. On se serait cru dans un épisode de Virgin River, une autre série télévisée américaine idéale pour cocooner (d’autant plus quand on a la crève!). 

Je vous retrouve tout à l’heure pour partager avec vous mes impressions sur un roman feel-good que je suis en train de lire en anglais pour le Mois Halloween. Je vais tenter de lire quelques pages pendant que ma fille se repose un peu. Bon read-a-thon! De nombreuses copinautes participent à l’événement: Fondantgrignotte, Chickypoo, Lou, L’or rouge, Jojo en herbe,  Light and smell, Hilde et Bidib sont aussi de la partie. Je vais tenter de les lire dès que la Poupouche sera enfin couchée.

21h56:

Après avoir ”légumé” une partie de la journée, la Poupouche ayant rattrapé durant l’après-midi sa nuit d’insomnie, j’avoue n’avoir pas été très productive côté lecture. J’ai avancé doucement mon roman de Jenny Colgan puis ai finalement décidé de me mettre sous la couette pour visionner quelques épisodes de The good witch en somnolant. J’ai tout de même réussi à effectuer un ménage éclair dans la maison pour la remettre un peu à niveau. Peine perdue puisqu’au réveil de ma tornade blonde, le salon était à nouveau sens dessus dessous… Bonne nouvelle, elle est gonflée à bloc et tousse de moins en moins. Pour ma part, je comate encore un peu mais demain est un autre jour. 

Ce soir, nous avons lu ensemble une petite histoire même si finalement la Poupouche ne dort toujours pas… Le placard aux sorcières est une petite mignonnerie que j’ai dénichée dans un centre culturel ce mois-ci pour Halloween. Les illustrations, qui rappellent les livres de L’école des loisirs, sont très belles avec des couleurs vives. Cet album illustré est une jolie pépite. On suit ici les mésaventures d’un petit garçon un brin trop curieux et désobéissant, qui apprendra par lui-même que tout acte à une conséquence. Lucas a fait une grosse bêtise malgré l’interdiction de son maître, le savant Papyrus, d’ouvrir un placard secret où sont depuis longtemps enfermées de méchantes et vilaines sorcières capables de se métamorphoser en mouches, et de faire rapetisser les petits curieux… Le garnement n’a pas pu résister à la tentation et les a laissé filer en ouvrant la porte pourtant cadenassée. Fort heureusement, Lucas a plus d’un tour dans son sac pour déjouer leurs mauvais tours …

On retrouve un peu dans cette jolie histoire bien rythmée, l’atmosphère farfelue et fantastique des Contes de la rue Broca. Il y a clairement une petite inspiration vintage qui n’est pas pour me déplaire. L’intrigue est d’ailleurs assez classique. Seul petit regret peut-être, les sorcières sont un peu trop anecdotiques à mon goût, raison pour laquelle le petit garçon reste avant tout le principal protagoniste de l’histoire. La Poupouche a aimé les dessins qui finalement vont bien avec l’automne et le dénouement. Elle n’a pas eu peur bien que la fin soit tout de même un peu sombre, à la manière des contes de Perrault. Je compte bien acheter d’autres titres de cette collection Bayard, parfaite pour les tout-petits.

Pour l’heure, je vous dis « bonne nuit! », je vais tenter de coucher la Tornade Blonde et je vais avancer dans mes lectures… 

28/10 à 21h

Enfin, je prends le temps de revenir par ici. La journée a été éprouvante d’où mon manque d’assiduité. Je suis toujours très malade (dans un état fébrile), ma fille, elle, “pète la forme” ce soir (à l’heure actuelle, elle saute partout comme un marsupilami sur son lit). Va savoir pourquoi cette fichue grippe est récalcitrante. Je suis, honnêtement, comme le disent mes élèves “au bout de ma vie”. Je tousse, je suis enrhumée et j’ai passé la journée en pyjama à me tartiner de vicks (le summun du glamour). Je pensais aller mieux et non, après cinq jours malade, la grippe a l’air de ne plus vouloir me quitter. Étrangement, je suis la seule de ma famille dans cet état. Je suis éreintée et je commence à perdre patience. Me retrouver dans un état presque végétatif n’a jamais été ma tasse de thé. Je suis plutôt hyperactive et dynamique de nature. Bref, ce n’est pas gagné…

Concernant mes lectures, j’ai réussi à lire une quarantaine de pages aujourd’hui, ce n’est pas folichon mais c’est mieux que rien. Je suis actuellement plongée dans une lecture V.O The dead romantics, une comédie plutôt plaisante et un brin loufoque. Florence Day possède le don particulier de pouvoir communiquer avec les esprits. L’héroïne qui est également une “ghost writer”, c’est-à-dire prête-plume pour une grande écrivaine de romances se retrouve du jour au lendemain en panne d’inspiration, l’angoisse de la page blanche la tenaille et lorsque son éditeur, aussi séduisant qu’exigeant, intime son auteure célèbre (pour qui bien évidemment Florene travaille secrètement) de rendre son manuscrit en 24h, la demoiselle panique. Que faire? Doit-elle lui avouer qu’elle est la véritable auteure de ces romans à succès ? Le destin se charge de régler le problème. Alors qu’elle se triture l’esprit pour trouver une solution à cette délicate situation, notre héroïne découvre que son bel éditeur vient tout juste de mourir, percuté par une voiture… Pire, ce dernier a décidé de s’attarder entre le monde des vivants et des morts pour la hanter… Dans quel but et pourquoi est-elle la seule à le voir alors qu’il est pourtant décédé à des kilomètres de son logement?

Le roman est plutôt bien rythmé même si l’écriture manque parfois d’originalité et le style moderne, souvent redondant, m’a d’abord un peu déstabilisé. Ce livre est avant tout une histoire d’amour déjantée à la Bridget Jones. Je passe un bon moment de détente. J’aime particulièrement l’ambiance “petite bourgade” américaine en automne qui s’en dégage. Le roman flirte aussi avec les codes du Cosy Mystery puisqu’il y a un mystère qui englobe la présence du fantôme. C’est pas mal du tout et ça se déguste comme une petite friandise.  Il y a également une petite touche macabre qui m’a rappelé la série télévisée Six feet under avec un humour un peu caustique qui n’est pas désagréable. The Dead romantics me fait également bien évidemment penser à une version moderne et édulcorée du Fantôme et Mrs Muir (ma chronique ici) une bluette que j’avais beaucoup appréciée et dont je garde encore un très bon souvenir de lecture comme de visionnage. Le film en noir et blanc était très réussi et est aujourd’hui devenu un incontournable du cinéma rétro. J’aimais beaucoup la dynamique tout comme la complicité entre les deux protagonistes principaux. Cependant, je regrette un peu que l’héroïne de ce roman moderne soit une fois encore une femme un tantinet névrosée et que le personnage masculin manque un peu de charisme… Il fait plutôt pâle figure face au protagoniste masculin de Mrs Muir. On verra comment l’histoire évoluera mais pour l’instant le personnage de Florence Day est quelque peu agaçant. Elle a un côté « adulescente » qui m’énerve fortement. Ce roman n’est clairement pas un chef-d’oeuvre mais c’est une lecture aisée, idéale pour les après-midi moroses passées sous la couette durant les vacances. Je vous laisse, je vais voir ce que mon petit démon est en train de mijoter dans sa chambre… Je sens que la nuit va être longue. En espérant que la journée de demain soit un peu plus agréable et me permette de poursuivre mes lectures avec plus d’efficacité. Bonne nuit à tous! Je vais tenter de lire encore quelques pages avant de me coucher si j’arrive à rester éveillée.

29/10 à 13h10

Je profite d’un petit moment de pause pour faire avec vous un petit point de mes lectures. Je n’ai pas dormi non plus cette nuit mais j’ai du coup beaucoup avancé sur ma lecture en VO et j’ai enfin réussi à rentrer dans l’histoire qui me plaît de plus en plus au fil des pages. J’ai lu cette nuit 100 pages. Je suis donc à plus de la moitié du roman. Je vais essayer d’en lire encore cette après-midi pour essayer de le finir ce week-end. 

J’ai aussi commencé la série télévisée, Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro sortie ce mois-ci sur Netflix, c’est une anthologie fantastique et d’horreur un peu particulière. Je n’ai d’abord pas pu finir le premier épisode car j’ai somnolé pendant le visionnage. Finalement, je m’y suis remise et j’ai vu pour le moment trois épisodes.  L’avez-vous déjà vu? Qu’en pensez-vous? Est-ce qu’elle vaut vraiment le détour selon vous ? Personnellement, je trouve que la série télévisée est très mauvaise. C’est un ratage complet. J’ai en outre perçu dès le premier épisode des signes d’essoufflements dans le scénario. Les histoires présentes peu d’intérêt et le jeu des acteurs est assez inégal. Cette série me semble bâclée et d’une médiocrité affligeante. Pourquoi Guillermo Del Toro, un si grand réalisateur et producteur s’est-il associé à un projet aussi brouillon ? Cette série d’anthologie ne fait pas peur et je vous avoue m’être fait violence pour la poursuivre. Je pense abandonner car j’ai l’impression de perdre mon temps. Dommage. La bande-annonce donnait à penser que ce rendez-vous sur Netflix serait incontournable. Bof bof. Cela ressemble à du Hitchcock « resucé »… C’est très inspiré et plutôt éculé. 

Pour ce qui est de mon état, j’ai, a priori, une infection au sinus qui devrait se régler sous peu dès que les médocs feront effet. J’arrive un peu plus à respirer et j’ai un peu repris du poil de la bête. En Normandie, les températures sont clémentes, nous avons un temps printanier ce qui est curieux et déstabilisant. Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de soleil, il fait tout de même 22 degrés. Je lis donc sur ma terrasse sous ma tonnelle sans pull ni manteau. Je vais profiter de ce climat doux pour apprécier un peu plus mon jardin. Je vous retrouve toute à l’heure pour vous tenir au courant de l’évolution de mes lectures. J’ai aussi une B.D qui me tente pour Halloween, je vous en parlerai peut-être si j’arrive à y jeter un œil. La Poupouche s’est installée sagement à mes côtés pour peindre. Tout le monde vaque à ses occupations.

Lundi 11 novembre 2022:

Joyeux Halloween ! (avec un tout petit peu de retard). Je n’ai pas pu poster comme je le souhaitais. Depuis la dernière fois, mon rhume s’est transformé en bronchite et j’ai une sinusite aiguë maxillaire ce n’est donc pas la grande forme. J’ai été mise sous antibiotiques (enfin) car l’infection ne s’est pas atténuée. Nous avons tenté de célébrer Halloween même si je vous avoue, j’ai un peu le moral dans les chaussettes, l’ambiance n’était pas vraiment festive et la célébration ne s’est pas passée comme prévue. Nous devions faire un atelier gâteau/brico/déco avec la Poupouche mais j’ai dû voir un médecin de garde en catastrophe car j’ai eu une sévère rage de dent à cause de cette fichue sinusite, de celle qui vous met sur le flanc. Nous sommes tout de même allés faire le défilé dans la rue à Cabourg. L’ambiance était bon enfant. La Poupouche a fait sa toute première tournée. J’étais aux anges de la voir si surexcitée. Elle était déguisée en petite sorcière. 

Malheureusement, nous avons dû écourter la tournée à cause de mes douleurs dentaires qui sont revenues de plus belles. Aujourd’hui, nous sommes au calme et pensons faire un petit tour dans les pépinières pour commencer à rêver à Noël et tenter de positiver un peu plus. D’ici quelques jours avec un peu de chance, je serai enfin sortie de ce cauchemar (restons positifs). Je vous remercie d’ailleurs pour tous vos messages réconfortants. Cela m’a fait du bien d’échanger avec vous tous.

Du côté des lectures, j’ai terminé de lire L’étrange vie de Nobody Owens hier dans la matinée. J’ai aimé même si ce n’est pas un coup de cœur. J’ai un peu traînassé pour le terminer et je doute dédier un billet spécifique au roman. J’aime particulièrement le genre fantastique mais ce roman flirte un peu trop à mon goût avec les codes de la fantaisie avec laquelle j’ai plus de mal à adhérer. L’intrigue est à mon sens un brin trop tarabiscotée et invraisemblable. Peut-être la lecture est-elle trop axée pour la jeunesse? J’ai lu une cinquantaine de pages, puis j’ai enchaîné avec une nouvelle lecture, le premier tome de la saga Vampyria, La cour des ténèbres, un roman français (Young adult apparemment ce qui est étonnant) pour l’instant ensorcelant (je l’avais repéré chez Chicky Poo qui a déjà dévoré les deux premiers tomes, son billet ici). Je suis happée par le récit et j’ai bien du mal à le lâcher. L’avez-vous lu? J’ai englouti pour l’instant 118 pages en une après-midi et c’est certain, celui-ci aura sa propre chronique, quelle bonne pioche! 

Mon carnet de bord halloweenesque s’achève donc aujourd’hui. Mon score comme toujours est assez mauvais, ce n’est pas cependant ce qui m’importe le plus, je suis heureuse d’avoir pu malgré tout participer à cette période de festivités automnales délicieuse. Je compte à présent faire durer un peu plus le plaisir en me consacrant à des lectures thrillers pour participer aussi à l’ambiance Black November et sûrement ajouter progressivement des lectures feel-good hivernales pour me préparer doucement à accueillir Noël … Enfin, je me souviendrai longtemps de ces vacances infernales et cauchemardesques qui ne furent en rien reposantes… J’espère que vous avez passé pour votre part une très belle journée en famille ou avec vos amis. Je vais jeter un coup d’œil durant la journée au carnet de bord de mes copinautes pour leur dire au revoir. Bonne semaine et à bientôt ! Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire pour suivre mes petites péripéties.